Sunday, November 1, 2009

Repos

Voilà maintenant une semaine que je guéris tranquillement et laisse mon corps se réparer. J'ai dormi, dormi, plus que je croyais possible. Je me suis couché tôt, levé tard, j'ai siesté, dormi. Je me prépare à retourner travailler demain et j'ai un peu peur d'être très fatiguée à la fin de la journée.

Depuis quelques temps j'essayais d'être active physiquement, vélo, piscine, danse, cheval, ultimate... Ben là j'ai passé une semaine sur le divan et je me sens coupable, je me dis qu'il faudrait que je garde la forme, que je mange mieux. Mais j'en suis incapable, il faut que je dorme.

En plus la tempéraure à soudainement tombé chez moi, il fait froid mais je m'entête à garder les fenêtres ouvertes, paranoiant légèrement sur les moisissures qui poussent sur le plafond de ma salle de bain et les imaginant s'installant dans mes parois nasales, ma trachée, mes poumons, mon cerveau pourquoi pas.

Donc tout ce temps passé à écouter mes trash talk show préférés en après-midi, couchée sur le divan bleu, emmitouflée dans des vieux sacs de couchages, les yeux mouillés par un excès de baillements, j'ai eu trop de temps le cerveau peu stimulé et non stimulable, trop peu d'énergie pour rien faire d'autre que penser trop et me voilà ce soir un peu mélancolique, apathique et les mains gelées. Comment je pourrais changer ma situation, je n'aime pas être seule mais je n'ai absolument aucune envie de chercher quelqu'un, d'essayer, une partie de moi est comblée et l'autre est vide. Pour l'instant je vais continuer à guérir, me remettre sur pieds, reprendre ma petite routine active, m'arranger pour être solitaire par choix et oublier le vide que je sens ce soir dans le froid de mon appartement. Vide qui essaie des fois de m'avaler, qui me tire sur le bas de pantalon pour me faire trébucher sur lui, qui draine mes pensées et ramène tout vers lui, je l'accepte et pour l'instant il est là et il fait partie de ma vie, il est là car je ne veux pas laisser aller ce que j'ai, je ne peux pas oublier, je m'aggripe et malgré le vide je me sens vivre plus fort que jamais, je vibre et mon sang s'enflamme et tourne et tourne et me réchauffe le coeur et le bout des doigts, malgré les mauvais rêves et le questionnement je décide de rester car aujourd'hui il me semble impossible de vivre autrement.

No comments:

Post a Comment