Thursday, July 2, 2009

Des fois c'est long

Avec le temps qui file, déjà juillet et dans moins de trois semaines ce sera mon anniversaire de nouveau.

Je me suis saoulé à la plage hier. Entre amis, au soleil, le temps passe et je le vois, c'est lui qui fait basculer les vagues de l'anse à Burrard et qui met le soleil au lit, le dorlotant derrière les montagnes qui s'érodent un peu plus après chaque jour qui passe.

Le temps qui s'acharne à me rappeler que l'autre à déjà refait sa vie. Le temps qui s'arrête et que je dois regarder en face, le temps qui me chatouille les yeux pour en tirer une larme ou deux, quand rien d'autre n'arrive. Il passe et il reste et avec lui on s'assoit et on regarde l'album de l'année qui vient de passer. La rupture, ma solitude doublée d'une nouvelle détermination à passer au travers de l'évènement toute seule, forte, capable. La rencontre de nouveaux amis et les liens forts qui se tissent si vite. L'été dernier le chat me faisait la cour et j'étais indifférente et cet été il me laisse aller alors que je me demande s'il pense toujours à moi comme il le faisait avant. Cette année je suis devenue quelqu'un d'autre, indépendante, occupée, aimée, aimante, en charge, mais le temps qui s'arrête me prends par la main et ramène parfois mes sentiments à un âge où je doutais de tout.

Le temps s'enfuit et je comprends tranquillement que je serai toujours la même personne, indécise, insécure, mais forte, fonceuse et décidée à réussir.

Le temps visite les autres aussi, je le sais. J'aimerais savoir de quoi ils discutent, je suis curieuse de l'effet qu'il a sur les gens que je côtoie. Parfois il dévaste les amours et les familles et je ne peux rien faire d'autre que me blottir dans ses bras et regarder ce qui se passe en me demandant comment tout va se terminer. Il me chuchote à l'oreille que rien ne se termine vraiment, et moi, hier, aujourd'hui, demain, je comprends depuis peu ce qu'il me dit depuis si longtemps.

No comments:

Post a Comment