Friday, October 29, 2010

Comment tuer le temps et sa santé un peu, aussi

Presque 4 mois déjà depuis le début juillet. Il y a 4 mois déjà j'étais naivement certaine de ne pas être amoureuse de Mike, l'homme fantôme. J'étais persuadée que j'allais le revoir entre mes passages dans le nord, à chaque deux ou trois semaines, qu'on allait encore se voir comme si je n'étais jamais partie alors que Novembre allait se pointer.

Déjà 4 mois alors que le summum de notre relation si jeune et prometteuse, où il affirmait que je lui manquait alors qu'il s'était absenté 4 jours. Imaginez 3 semaines. Imaginez 4 mois. La mauvaise nouvelle est qu'il n'y a rien à imaginer. Rien à faire, vraiment. J'aurai essayé. Je me dis on verra mais c'est évident qu'il n'y à plus rien à voir. Circulez.

Je crois bien que c'est fini. J'aimerais tellement faire une fille de moi et m'apitoyer sur mon sort (en public), pleurer avec mes amies de filles et maudire les hommes, me demander "mais qu'est-ce qui est arrivé", le harceler des textos en demandant des explications. Mais vraiment il n'y a rien d'autre à faire que continuer à regarder devant, j'en ai rien à foutre de me torturer l'esprit à essayer de comprendre ou encore me faire prendre en pitié par mes amies. Quoi que ça ne m'empêche pas de me sentir tout croche et triste à m'en arracher les yeux rougis par mes crises de larmes inutiles une fois de temps en temps, un soir de semaine passé 10 heures du soir quand je suis seule à la maison. Bon. Finit de me plaindre. Merci.

Sinon depuis 4 mois j'ai vécu des moments très intenses copieusement arrosés d'alcool. À 16 ans quand j'ai commencé à faire le party et à sentir le besoin d'une bière froide couler dans mes veines en pétillant d'excitation, à 23 ans quand les gin 7-up sont devenus synonyme d'un été rempli d'odeur d'épinettes, jamais je n'aurai cru qu'à 30 ans je serais toujours et encore la même soulonne de village qui essaye de boire autant que les gars mais qui se rapelle le lendemain matin que l'abus n'est pas toujours un bon choix.

Depuis 4 mois alors que j'ai travaillé beaucoup et alors que j'ai entrepris de me mettre en forme plus que jamais, j'ai aussi flotté sur un nuage aux vapeurs de jager bombs, vin rouge et bière en fut. Mal à la tête, mal au coeur, fatigue, cernes qui je crois ne partirons jamais, voilà quelques symptômes réconfortants de mes matins de fin de semaine.

Sur le terrain c'est facile de boire pour oublier qu'on est loin et qu'on s'emmerde, le secret c'est de partir sur une bonne dérape, rire, danser, et on en a pour 3 jours à se coucher à 8 heures ensuite car on doit se refaire des réserves d'énergies. En plus ça nous donne des histoires à raconter.

En ville c'est un peu plus dur à justifier, mais mon problème c'est qu'avec les horaire de 9 à 5, même en étirant la journée jusqu'à 6 heures, en faisant mon jogging et en me trouvant des activités un soir sur deux, il reste des longues heures ou je suis très lucide, réveillée et je sombre dans une mini panique à 21h30 un mardi soir en me demandant pourquoi je suis toute seule à la maison. Moment rêvé pour se faire un petit drink.... pas vraiment. Comme pour les biscuits et le nutella j'essaie de garder mes armoires libre de tout alcool, comme ça j'évite la junk food et la booze, du même coup. Si c'était juste de moi je mangerais du McDo tous les jours, j'aurai en permanence un drink à la main et je passerais encore plus de temps à perdre mon temps sur internet.

D'où l'importance de remplir mon frigidaire de fruits et légume frais, d'avoir un cheval qui m'empêche de boire ma paye, et de faire de l'exercice pour m'obliger à avoir une raison pour me lever tôt la fin de semaine - donc me coucher tôt. Ce dernier item n'étant pas toujours capable de l'emporter sur mon désir de me boire le cerveau un vendredi soir. Vendredi passé je me suis acheté une super robe bleue, je suis allé chez mon amie Kerrie avec 4 autrs poulettes, j'ai bu du vin jusqu'à ce que mes dents aient une drôle de couleur jaune-vertes, on a pris l'autobus en marchant tout croche (l'arrêt à la porte du bar, rien de mieux), et mon amie Heather qu'on a rejoint la -bas a prit le soin de me préciser 5 fois au moins que j'étais vraiment drunk. La soirée a été vraiment extraordinaire, j'ai dansé sur du hip hop, bu des gin, je me suis engueulée avec un francais vraiment enervant (pourquoi ils sont partout??), je me suis ébourrifé la crinière, pris un taxi avec des amies d'amies en essayant d'avoir l'air pas trop soule, me suis fait un macaroni sauce tomate à la maison en mettant a jour mon profil eharmony. Eille les boys qui cherchez la perle rare sur internet, la fille qui essaie de se vendre en ce moment, c'est probablement pas le genre de future parternaire stable que vous cherchez. Bonjour l'ado de 30 ans qui va se coucher à deux heures du matin avec un plat de nouilles a moitié mangé à côté du lit.

Le lendemain j'ai payé de tout mon corps en me faisant trainer hors du lit pour aller bruncher. Il a fallu que je me claque la route de vélo pour aller voir Griffin et avoir l'air top shape à l'écurie, puis, évidemment, un autre party le samedi soir. J'ai remarqué que quand je suis lendemain de veille, quand je me bats pour rester éveillée, j'ai l'impression que le temps passe très vite car finalement je ne réussis pas à faire tout ce que je veux dans ma journée car je suis très lente.

Là il est 11h30 un vendredi soir et je m'endors trop pour continuer. Je me couche tôt ce soir, j'ai un gros party demain... il faut que je me garde des forces

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