Friday, February 26, 2010

Olympic Fever

Tout ça me rattrape, une bonne grippe se pointe pour le dernier week-end des Olympiques.

Griffin va bien, il avait deux ou trois petits bobos qui guériront vite, et comme moi dans une semaine il sera comme neuf.

Donc mon nouveau souhait à rajouter à la liste est que le Canada gagne sa partie ce soir.

Thursday, February 25, 2010

Dix minutes d'Olympic Madness

Dix minutes sur mon heure de diner, voilà tout le temps que j'ai à consacrer à mes écritures manquantes.

J'ai les yeux tous petits de ne pas avoir assez dormi depuis deux semaines. Quelques jours et la fièvre Olympique ne sera déjà plus qu'une légende que nous raconterons à nos enfants ou nos parents et amis qui n'étaient pas ici. Moi petit singe du bas du fleuve je n'en ai jamais assez de l'action, des rues pleines pleines pleines, des stands à hot dogs, des bars ou tout est trop cher, des matchs de hockey, de la bière qui finit par me faire mal au ventre, des concerts gratuits, des files interminables, des messages textes qui s'empilent dans la mémoire de mon cellulaire. Je laisse mon vélo au bureau car je bois trop pour retourner chez moi sur deux roues. Jamais le temps de se faire à manger et encore moins le temps de travailler assez. Ici c'est la fête en permanence, on est heureux, on gagne des médailles et le soir alors qu'on devrait aller se coucher on se débouche une bière en se flattant la bedaine, les doigts plein de ketchup, moutarde, relish.

Mon cheval voit le vétérinaire aujourd'hui car il a quelque chose à un postérieur. Ça pourrait être grave. J'ai peur de ne plus pouvoir le monter. J'ai peur que ce soit quelque chose de neurologique, dégénératif, qu'on doive décider de son sort. La semaine dernière il ne voulait plus se lever et quand il l'a fait il marchait sur trois pattes .

Je m'amuse pourtant tellement partout ailleurs dans tout les autres aspects de ma vie, même les petits coins derrière les meubles ou on ne passe jamais le balai aujourd'hui luisent de petits bonheurs et d'espoirs renouvelés. Depuis que j'ai décidé laissé aller ma prise sur ce que je ne pouvais de toute façon pas contrôler, j'ai l'impression que tout se place tout seul. Comme quand, à cheval, je redécouvre que c'est en faisant moins que ma monture va m'en donner le plus. La vie me sourit et mon coeur s'est ouvert à quelqu'un qui j'espère pourra faire un petit bout avec moi.

Maintenant ce que je souhaite le plus au monde est que Griffin se tire de sa blessure indemne et que je survive au dernier week-end des Olympiques.